Dans cet article, je vais me permettre de reprendre les mots d’une collègue Neurothérapeute de Détachement de traumatismes qui a pris le temps d’expliquer les liens émotionnels, biologiques et physique avec sa méthode. Méthode similaire à celle que j’utilise : la technique des mouvement oculaires, très proche de la technique EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing)
Ces mots sont simple, mais donnent des explications claires, selon moi.
Je vous en souhaite une belle lecture :
« On entend par Traumatisme toute émotion négative (peurs, blocages, mal-êtres, addictions, troubles alimentaires, maladies ayant une cause émotionnelle….et autres) vous empêchant d’être pleinement vous même, en Santé et Enchanté.
Via des stimuli sur les genoux (Genoux = « je noue », connexion nerveuse directe au corps calleux qui relie les hémisphères gauche et droit du cerveau), nous « déprogrammons » ces émotions négatives de votre inconscient.
Déprogrammer ? Oui, oui !
Nous désactivons avec vous en séance un rail inconscient d’habitude émotionnelle, et nous permettons a votre cerveau d’activer un nouveau programme, et nous verrons plus loin comment.
Une métaphore que j’aime utiliser pour expliquer la neurothérapie (thérapie qui agit au niveau neuronal) est la suivante :
Imaginons que nous sommes des PC. A la naissance et au cours de notre vie, nous avons intégré, assimilé et installés de nombreux logiciels, dont certains nous sont favorables. D’autres non.
Nous nous sommes formatés.
Nous, neurothérapeutes, sommes des informaticiens et sommes la pour désinstaller les logiciels dont vous voulez vous libérer.
Ces logiciels sont les réponses émotionnelles automatiques que nous donnons face a une situation, une personne… Réponses apprises tout au cours de notre vie, et qui sont le plus souvent inconscientes.
« Maintenant que l’on sait comment fonctionne la plasticité (du cerveau), on peut comprendre que des approches consistant à toucher une personne d’une certaine manière, régulièrement, longuement, permettant de « sculpter » le cerveau ».
Norman Doidge, psychiatre et psychanalyste
Pour tenter d’expliquer le fonctionnement du Détachement des Traumatismes, que certains collègues et moi-même pratiquons, pratique thérapeutique à laquelle je crois profondément, de plus en plus convaincue de son efficacité, au regard de mon expérience et de mes recherches, je vais commencer par rappeler quelques notions sur l’ADN et sur l’impact des émotions sur celui ci.
Ensuite, j’aborderais le rôle des traumatismes transgénérationels et de quelles manière ils peuvent être installés dès notre naissance, et influencer le cours de notre vie.
Mais rassurez-vous ! Les pièges du passé peuvent être désamorcés ! nous ne sommes pas condamnés à la fatalité ! et nous verrons pourquoi !
ADN : Immense banque de donnée héritée de millions d’année d’évolution
Oui oui papy cromagnon a laissé sa petite trace ! L’ADN constitue le support de l’information génétique héréditaire de chacun d’entre nous.
22 000 gènes (séquences d’ADN qui codent la synthèse des protéines) forment le génome. C’est une sorte « d’interrupteur » qui rend les gènes lisibles ou non. Concrètement, cela signifie que nous avons en nous tous les potentiels génétiques, mais que seuls certains gènes s’activent.
Nous pouvons donc tous potentiellement être un champion de tennis, une danseuse étoile, colérique, optimiste…
Alors pourquoi je ne suis pas cosmonaute ? ou docteur en psychologie ? pourquoi je suis d’une nature très optimiste ? …
C’est là qu’intervient ce qu’on appelle l’épigénétique. L’épigénétique, c’est l’influence de mon environnement sur mon ADN. La manière dont j’ai été éduquée, les croyances auxquelles j’adhère, mon contexte socio-culturel… et bien d’autres choses, sont des facteurs externes qui agissent sur ces interrupteurs qui activent ou non mes gènes.
Bonne nouvelle ! Rien n’est donc déterminé d’avance !
Prenons en exemple les abeilles : la reine est en tout point génétiquement identique à ses congénères. Son développement en Reine des abeilles est induit par sa nourriture, différente, la gelée royale ! l’alimentation, facteur externe, a activé/désactivé certains gènes de la Reine, différents des ouvrières.
La mauvaise nouvelle étant que si l’environnement influe sur l’ADN, cela signifie donc que la grossesse de notre mère, ainsi que notre petite enfance et notre éducation joue un rôle essentiel et s’inscrivent biologiquement dans notre ADN.
Un enfant dont la mère a été largement stressée durant sa grossesse entraîne une dé-régularisation dans le traitement des hormones du stress (cortisol) chez l’enfant et le rendra plus enclin a la dépression, qu’un enfant dont la mère a vécu une grossesse paisible.
Le conditionnement de l’enfant en réaction au stress est un moyen de survie. Dans telle situation, maman est stressée, donc cette situation est dangereuse, donc je pense « survie ». Cette réponse émotionnelle automatique face à une situation appartient normalement à la mère, mais l’enfant en hérite aussi malgré lui.
Transmission à la descendance
La conception, la grossesse, le comportement qu’adopte une mère et un père face à leur bébé pendant sa première semaine de vie (amour, stress, rejet…) s’imprime dans le cerveau du nourrisson et peut se transmettre de génération en génération.
Voici un exemple : Une grand-mère, une mère, une fille. Trois générations.
La mère est issue d’un viol. Elle a à son tour une fille, issue d’une relation consentie. Celle de ces 3 femmes qui porte la plus grosse cicatrice émotionnelle est la fille.
Le gène de la grand-mère, profondément choquée par le viol subi, est moins choquée que le génome de la mère. Mais c’est la fille (qui n’a pas été violée) qui porte la plus grosse cicatrice dans le génome de toutes ses cellules.
Involontairement, la grand-mère, a cause du viol, a induit une réponse émotionnelle automatique (face a l’homme, l’acte sexuel, le rapport a sa fille, fruit d’un viol, …) dont deux générations vont hériter à leur tour.
Si vous ne parvenez pas a comprendre tel ou tel comportement que vous adoptez, ni pourquoi vous n’arrivez pas à perdre du poids, ou si tout simplement vous reproduisez les schémas répétitifs familiaux, il se peut que ça soit du a cette reprogrammation de l’épigénome, et que la cause vienne de vos parents ou grands parents, voire plus loin encore…
MAIS BONNE NOUVELLE ! Ces étiquettes génétiques sont réversibles !
Il est possible de reprogrammer notre ADN ! Comment ?
– Soit par des médicaments (qui réparent les interrupteurs « défectueux »).
– Soit en changeant d’environnement,
– Soit par un thérapie alternative s’adressant à l’inconscient.
Comment est ce possible ?
Via la plasticité neuronale ! Plastikoi Késako ?
Tout simplement la capacité de notre cerveau a se modifier !
L’immense réseau neuronal de notre cerveau est en constant remaniements, de nouvelles cellules naissent, d’autres, inutilisées disparaissent. De nouvelles connexions se font. Des habitudes se créent, se défont …
Nos comportements peuvent être rééduqués et notre cerveau remodelé !
Mais C’est génial !
Apercevez vous le champ des possibles qui s’offre à nous ?
NOUS avons la CAPACITÉ de changer NOTRE CERVEAU ! Et donc notre VISION du monde ! Donc NOTRE VIE !
Nous avons la possibilité de transformer, de sortir du rail préétabli de la réponse automatique du conditionnement et choisir une nouvelle réponse en toute LIBERTÉ !
Pourquoi changer est difficile ?
« Je SAIS ce qu’il faut faire pour aller bien ! Pourtant, rien ne change, je n’y arrive pas ! ».
Notre cerveau fonctionne par homéostasie.
C’est-à-dire qu’il répète ce qu’il connait, il se crée une zone de confort dans laquelle il maintient un équilibre de fonctionnement, en dépit des contraintes extérieures.
Donc changer, c’est prendre le risque de sortir de son conditionnement, c’est se mettre en danger (instinct de survie), dans l’inconnu d’un nouveau fonctionnement.
Comment changer ? Comment influer sur notre ADN ?
En plus de l’hypnose et des techniques dites de mouvement oculaire, d’hypno-coaching, de la PNL, techniques très efficaces qui agissent au plus profond de l’inconscient, la pratique de la méditation permet de changer sa perception de l’environnement, et donc de l’environnement lui-même. Modifiant ainsi l’ADN.
Elle permet aussi de réinterpréter les événements traumatiques de nos vies, de ralentir le vieillissement cellulaire…
Egalement la marche, le yoga, le sport, le rire (optimise les hormones du système endocrinien et diminue le cortisol), les massages (activation nerveuse directe), la pensée positive, l’alimentation (oméga 3, Alimentation crue et vivante…).
Toutes ces pratiques de « bien être » devraient faire partie de notre quotidien !
Les études sont de plus en plus formelles, se nourrir d’un environnement stressant (conflits, télévision, pensées négatives, colères…) modifie en profondeur notre être, jusqu’au plus profond de notre ADN.
La négativité s’inscrit donc dans chacune de nos cellules, et nous vibrons en nous et autour de nous ce négatif.
Les lois de fonctionnement de l’Univers sont très claires. L’une d’elle est que nous attirons ce que nous vibrons, nous attirons ce que nous SOMMES.
Je suis négatif, j’attire donc ce que je suis, le négatif. Et le serpent qui se mord la queue s’imprime !
C’est ici que le choix s’offre à nous
Soit je me maintient dans un rôle de victime, je m’apitoie sur mon sort, « pourquoi moi », « c’est toujours pareil », « je tombe que sur des cons ! »… bla bla bla…
Soit, je retrouve ma RESPONSABILITÉ, et je CHOISIS d’aller bien.
Ce libre arbitre, cette capacité de créer notre réalité et de la transformer, nous ont été généreusement « offerts », utilisons les !
En espérant avoir été claire, compréhensive, intéressante, et accessible !
Merci à ceux qui auront prit le temps de lire ce texte. Ce fut un réel plaisir pour moi que d’effectuer ces recherches et de l’écrire pour partager. En espérant que cela nous donne à tous l’envie (en-vie) profonde d’être en Vie ! Le désir profond d’aimer, de s’aimer soi, d’aimer les autres, d’aimer ce qui nous arrive, d’aimer la Vie et ses merveilles ! «
Auteure : Prune Depeuille
Sources :
– N. Zammatteo, « l’impact des émotions sur l’ADN »
– Norman Doidge
– Idriss Aberkane